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Editorische Zeichen in den Brieftexten

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  •  ... * Asterisk, Kennzeichnung von Textverlust durch Beschädigung der Handschrift

Ungebräuchliche und schwer verständliche Abkürzungen im Brieftext werden in eckigen Klammern [ ] aufgelöst. Die gängigen Abkürzungen und Zeichen für Münzen und Währungen bleiben unverändert. Nicht aufgelöst werden auch die geläufigen Abkürzungen bei Tempo- und Instrumentenbezeichnungen wie Allo, Andte, Vno(Violino) und Vcello(Violoncello).

Wurde ein Dokument im Laufe der Überlieferung getrennt und befindet sich nur ein Teil im Beethoven-Haus Bonn, ist dieser Teil in der Übertragung fett wiedergegeben.

Abkürzungen in den Brieftexten

  • # Dukaten
  • sfl., f., fr. Florin, Gulden
  • kr, xr, x Kreuzer
  • C.M., c.m. Konventionsmünze
  • W.W., w.w. Wiener Währung
  • BZ, B.Z. Bancozettel
  • £ Pfund Sterling
  • Rthlr Reichstaler
  • Thlr Taler
  • d.c. da capo
  • d.g., dgl. dergleichen
  • d.s. dal segno
  • etc. et cetera
  • mp, m.p. manu propria
  • Nb. Nota bene
  • P.P. Praemissis Praemittendis
  • P.S. Postscriptum
  • P.T. Pleno Titulo

Der nachgestellte Kommentar enthält den Quellennachweis sowie textkritische und erläuternde Anmerkungen. Für die häufiger zitierte Literatur werden Abkürzungen und Siglen verwendet.

1752. Fürst Nikolaus Galitzin an Beethoven

Petersbourg ce 29 novembre 1823.

J'ai reçu avec une joie inexprimable, Monsieur la messe que vous venez de composer,1 et n'ayant pu en juger jusqu' à prèsent que par l'examen de la partition, je lui ai trouvé cette Sublimité qui preside à toutes vos Compositions, et qui rendent vos Œ uvres inimitables. Je m'occupe à faire executer ce bel ouvrage d'une maniére digne de celui qui l'a Composé,2 et de ceux qui se font une fête de l'entendre. Je crois même qu'il serait difficile partout ailleurs de trouver les mêmes resources pour l'execution d'un oratorio comme à Petersbourg. Les chantres de la Cour qui éxecuteront les ch Œ urs, et les parties de Solo, sont très nombreux et assurement les meilleurs qu'on puisse entendre tant pour la beauté de leur voix que pour l'ensemble. – Je regrette fort de n'avoir pas encore reçu les Sonates pour Clavessin que vous m'avez annoncées il y a longtems;3 je suis avide de tout ce qui vient de vous, et je posséde tout ce que vous avez Composé jusqu'à ce jour tant pour le piano que pour tout autre instrument. Je me plais même dans mes momens de loisir à arranger en quatuor quelques unes de vos belles Sonates pour clavessin seul, et comme je ne joue pas de cet instrument je me plais à les executer en quatuor.4 J'ai Cependant entendu aussi toutes ces pièces éxecutées sur le clavessin, car M. Zeuner5 qui a le bonheur d'être connu de vous, et qui est un de vos plus grands admirateurs, frequente journallement ma maison, et je ne le tiens jamais quitte sans qu'il ne m'ait joué quelque piéce de votre Composition. C'est Ainsi qu'elles me sont devenues toutes familières, et c'est à cet artiste distingué que je dois mon gout pour la musique, la Connaissance de vos ouvrages, et surtout de les savoir apprécier.
Le mauvais gout qui regne en Europe me revolte, et la charlatanerie italienne m'excède; mais tout cet enthousiasme pour les gargouillades italiennes passera avec la mode et vos chefs d' Œ uvres sont immortels. Je suis bien impatient de posseder un quatuor nouveau de vous,6 mais je vous prie du reste de n'y pas faire attention, et de ne Consulter la dessus que vos inspirations et les dispositions de vôtre esprit. Car personne mieux que moi ne sait qu'on ne Commande pas au Genie, mais qu'il faut le laisser faire, et nous savons du reste que dans vôtre vie privée vous n'êtes pas homme à Sacrifier l'interêt de l'art à l'interêt personnel, et que de la musique de Commande n'est point vôtre fait. – Je vous prie seulement de vous rappeler de moi dans vos moments d'inspirations.
Puisse le Ciel nous conserver encore longtems une vie aussi précieuse que la vôtre, en vo [us ren] dant* une santé pour le retablissement de [la] quelle* je fais des v Œ ux bien sincères. T [rop] * jeune pour avoir connu le celebre Mozart, [et]* n' ayant assisté qu'aux dernières années de Haydn, que je n'ai fait qu'entrevoir dans mon enfance à Vienne,7 je me rejouis d'être le Contemporain du troisieme hèros de la musique, qui ne peut trouver que dans eux des égaux, et que l'on doit à juste titre proclamer le Dieu de la melodie et de la harmonie. –

Agréez, je vous prie l'expression bien sincére des sentimens que je vous ai voués.
Prince Nicolas Galitzin

À Monsieur Monsieur Louis van Beethoven à Vienne en Autriche



1 Die von Galitzin subskribierte Partiturabschrift von op. 123 ist nach dem 22.10.1823 durch die russische Gesandtschaft in Wien nach St. Petersburg übersandt worden, s. Quittung vom 22.10. 1823 und Brief 1749 .

2 Die Messe wurde in St. Petersburg am 7.4.1824 aufgeführt, es war die erste und zugleich vollständige Produktion dieses Werkes.

3 Beethoven hatte in einem nicht überlieferten Brief um den 21.6.1823 die Abschickung von Druckexemplaren der Sonate op. 111 und der Diabelli-Variationen op. 120 angekündigt. Das Paket ist anscheinend verlorengegangen, vgl. Brief 1724 Anm. 6 .

4 Vgl. hierzu Lev Ginsburg, Ludwig van Beethoven und Nikolai Galitzin , in BJb 4 (1962), S. 61f. Galitzin hat übrigens im März 1826 Schott " 9 quatuors, 3 Trios, et 1 quintetto ," arrangiert aus Beethovens " plus belles oeuvres pour le Piano ", zum Verlag angeboten.

5 Karl Traugott Zeuner (1775 – 1841), Pianist und Komponist, Schüler von Türk und Clementi, hatte sich nach 1805 in Petersburg niedergelassen, wo er eine Zeitlang Michael Glinka unterrichtete. Er ging später nach Dresden und 1840 nach Paris. 1805 war er "Klaviermeister bey der Fürstin von Galizin" , der Mutter des Fürsten, in Wien, s. AMZ 7 (1805), Sp. 570.

6 Galitzin hatte am 9.11.1822 (Brief 1508) drei Streichquartette bei Beethoven bestellt.

7 Galitzin kam im Alter von 10 Jahren nach Wien und lebte dort von 1804 bis 1806, s. Brief 1746 .


© 1998 G. Henle Verlag, München